Comment je pratique
Je construis le travail thérapeutique à partir de la parole de chaque patient et du fil de son histoire plutôt que d’appliquer une même technique à tous. Parce que chacun est différent, ma boussole reste toujours une écoute active, sensible et empathique qui s’adapte aux particularités.
Ce sont des repères humains conjugués avec une rigueur professionnelle afin de chercher avec mes patients des possibles solutions aux impasses de leur vie, quelles qu’elles soient.
Au fur et à mesure de ma formation continue, des séminaires, des lectures scientifiques et des découvertes en neurosciences, j’ai pu expérimenter différentes approches thérapeutiques dans ma carrière et les mettre à l’épreuve des rencontres avec des personnes aux prises avec leurs doutes ou souffrances.
Ainsi j’apprécie de prendre l’essence de chaque trouvaille dans chaque discipline mais tout en conservant l’essor humaniste ce qui m’a conforté dans l’ exercice d’une pratique intégrative qui associe différents courants prenant en compte l’individu dans sa globalité et dans le respect absolu de sa singularité et de sa spécificité.
Pas de doctrines réductrices ou dogmatiques mais plutôt des techniques qui se complètent de façon simple et fluide et qui s’enrichissent mutuellement.
Elles combinent l’éthique analytique et son écoute, l’histoire psycho-sociale du sujet et ses influences transgénérationnelles, systémiques, son essence psychosomatique mais tout en utilisant aussi des techniques actuelles et qui font appel à l’instant présent, au corps et sa respiration s’inspirant des thérapies à médiations, humanistes et brèves.
Le temps nécessaire est quelque chose qui est aussi à mettre au travail, en fonction de chaque problématique.
Depuis l’an 2000, mon expérience professionnelle à diverses problématiques et dans toute pathologie confondue (d’ordre somatique, psychique ou psychosomatique) me permet de m’adapter à votre situation avec souplesse.
Ce que je voudrais bien trouver dans chaque homme, c’est une pulsation, un mouvement régulier et souple qui l’accorde au temps et au monde. Alors je me mets à l’unisson avec lui, et je l’écoute, je l’observe, je le visite
J.M.G. Le Clézio
Une rencontre avec soi-même ne se fait jamais tout seul
Je me propose de tenir ce rôle délicat de tiers qui consiste à vous aider à traverser une période difficile ou conflictuelle de la vie, à (re) trouver du sens, un apaisement, une motivation, avec des outils qui vous sont accessibles.
Parfois, il s’agit de reconnecter votre corps avec votre esprit, qu’il s’agisse de difficultés ponctuelles ou de traumatismes anciens.
D’autres fois de vous soutenir dans un cheminement, un projet, une transition, un changement.
Je vous accompagne afin de mettre des mots simples mais justes sur vos tourments, bien prendre soin aujourd’hui de vous ou de votre couple, de votre enfant ou encore de cet enfant qui fut jadis en vous.
Fort d’expériences intenses et profondes aussi bien professionnelles que personnelles, j’ai appris à ne pas juger et à rester curieux dans la découverte des autres.
Le travail de psychologue est avant tout une rencontre. Celle qui permet l’accès à soi-même et l’ouverture vers les autres, celle qui favorise ce lien humain qui me tient à cœur.
Charles Pépin dit qu’une vraie rencontre est celle qui « nous transforme », qui « nous bouleverse », après laquelle nous ne sommes plus les mêmes, qui nous fait sortir des sentiers battus, de nos certitudes étroites, qui aide à voir autrement, celle qui « agrandit mon regard sur le monde ».
N’est-ce pas ce changement que la rencontre thérapeutique authentique peut déclencher ? A condition que son désir puisse être reconnu ainsi que soutenu au sein d’une relation de qualité et que le travail thérapeutique puisse être animé dans et par cette relation, comme étant quelque chose de vivant et en constante évolution.
Dans ce cas une confiance s’installe qui permettra un lâcher prise puis un changement.
Puisque la confiance ne se décrète pas, mais seulement s’éprouve.
Nous aurons à réapprendre à voir, à concevoir, à penser, à agir. Nous ne connaissons pas le chemin, mais nous savons que le chemin se fait dans la marche
Edgar Morin