Les maux pour le dire
Certains événements de vie, situations ou vécus plus ou moins anciens et complexes produisent des symptômes qui conduisent à consulter.
Ces symptômes sont comme des signaux d’alerte d’un problème, pas toujours compris comme tels par la personne concernée.
Ils peuvent alerter plutôt l’entourage qui s’en inquiète.
Cependant, personne ne peut se faire soigner juste pour « faire plaisir » à quelqu’un !
Dans d’autres cas, ce n’est pas tant la situation ou le symptôme en lui-même qui indique la « nécessité » d’une prise en charge psychologique que l’intensité subjective de son propre ressenti.
En d’autres termes, le sentiment intime d’éprouver que ce qui se passe à l’intérieur de soi est difficile, voire intolérable à vivre ou dans certains cas handicapant, même si l’entourage ne remarque rien.
Malgré un fort besoin d’être écouté et d’avoir recours à un professionnel spécialisé, parfois le simple fait de franchir la porte d’un psychologue prendra, pour certains, plusieurs années d’hésitation et nécessitera plusieurs rendez-vous décalés « à plus tard ».
Le sentiment d’« aller très mal » ne peut pas se comparer avec celui d’un autre car personne ne peut se mettre à la place qui est la vôtre.
Ce mal est donc à resituer dans votre propre échelle personnelle de souffrance, la seule qui soit pertinente comme point d’appel sérieux à prendre en compte.
Prendre conscience que certains « symptômes » (angoisses, panique, agressivité, anorexie/boulimie, addictions, douleurs, palpitations et autres manifestations du corps) traduisent une forme de mal être.
Mais parfois ce sont les premiers entretiens chez le psychologue qui permettront cette prise de conscience et l’envie de réagir.
Voici quelques exemples de situations, non exhaustifs, à remettre toujours dans un contexte singulier et surtout à l’aide des lumières éclairantes d’un travail thérapeutique personnalisé :
- Difficultés anciennes vécues comme banales
- Evènements de vie et traumatismes
- Etapes de la vie
Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide
S. Freud